Es3-l’IoT par satellite : concurrent ou complément de l’IoT terrestre ?

Es3-l’IoT par satellite : concurrent ou complément de l’IoT terrestre ?

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Es3-l’IoT par satellite : concurrent ou complément de l’IoT terrestre ?

M. LE MINH, CLS

​Avec l’avènement du NewSpace qui rend la conception, l’industrialisation et le lancement de satellites beaucoup moins chers, on a vu fleurir ces dernières années de nombreux projets de constellations de satellites destinées à fournir des services d’IoT (Internet des Objets) spatial. Qu’ils soient américains, russes, chinois ou européens, ces nouveaux systèmes visent à venir conquérir de nouveaux marchés en venant souvent concurrencer les réseaux terrestres existants, comme LORA ou Sigfox. Au moment même où la nouvelle norme de téléphonie mobile 5G promet de rafler tous les marchés, il est important de débattre sur ce que ces systèmes apportent, quels sont leurs différenciateurs techniques et s’ils réussiront à trouver leur marché face aux opérateurs télécom terrestres.

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Es1- Entre l’espace aérien et l’espace, la stratosphère : mais pour y faire quoi ?

J.EVRARD, CNES

La stratosphère est une partie de l’atmosphère où pendant longtemps, seuls quelques ballons pouvaient faire de courtes incursions et ce, pour des études de l’atmosphère, des mesures en astrophysique ou encore des démonstrateurs technologiques.

C’était beaucoup trop haut et pas assez dense pour y faire voler des avions et bien trop bas et beaucoup trop dense pour y maintenir des satellites. Si des ballons stratosphériques classiques, pour la science, continuent à y être envoyés régulièrement, de nouveaux acteurs arrivent.

Les motivations sont souvent commerciales. Les relais de transmissions pour faire de l’Internet haut débit partout y seraient bien. Des moyens d’observation aussi. On parle maintenant de pseudo-satellites. Mais on voit aussi arriver le tourisme stratosphérique et la publicité.

Après une présentation de la stratosphère en termes d’environnement, ce qui s’y fait et ce qui y est prévu dans un avenir proche sera présenté et fera l’objet d’un débat avec les participants.

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Es4- Résilience au brouillage et au leurrage sur les infrastructures/équipements GNSS.

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C. MACABIAU, ENAC

Le brouillage et le leurrage GNSS consistent en la transmission de signaux intentionnellement malveillants perturbant la réception des signaux GNSS authentiques, et dans le cas du leurrage, fournissant des informations GNSS falsifiées. Ces phénomènes peuvent avoir des effets néfastes pour un grand nombre d’applications dont l’aviation civile. Cependant, les systèmes GNSS aviation civile bord et sol répondent de manière générale à un ensemble d’exigences exprimées dans les standards aéronautiques, ce qui leur confère une certaine forme de résistance à ces situations. Nous proposons donc de définir le brouillage et le leurrage GNSS, de cerner leurs effets, et d’aborder les mécanismes de résilience des équipements GNSS aviation civile dans les situations actuelles et futures.

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Es3- Programme européen IRIS : point sur l’avancement du programme

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J-F. LUMENS, ESSP

Le datalink vise à réduire la charge des contrôleurs aériens en limitant le recours à la voix pour les communications urgentes, tout en optimisation les trajectoires des aéronefs. D’ici à 2025, l’augmentation du trafic aérien conduira cependant à la saturation des communications basées sur la technologie terrestre du VDL mode 2 en cours de déploiement.

Le projet IRIS positionne le satellite en complément des réseaux terrestres afin d’éviter cette saturation en zone continentale. L’ESSP, en tant que fournisseur de services de navigation aérienne et des services EGNOS en particulier, travaille aujourd’hui au déploiement de ce service pan-européen en vue de sa déclaration en 2021. A terme, les aéronefs pourront ainsi être connectés tant par les réseaux terrestres que par le satellite.

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Es2- Vérification et Qualification des performances probabilistes du système EGNOS

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C. LOPEZ, ESA

Les performances des systèmes de radio-navigation par satellites utilisés pour le guidage des avions sont spécifiées par l’Aviation Civile Internationale depuis les années 1990. Elles sont exprimées au travers d’un certain nombre de paramètres : Précision du Positionnement (Accuracy) , Intégrité (Integrity), Continuité (Continuity), Disponibilité (Availability).

L’entretien présentera la méthodologie développée puis mise en œuvre pour vérifier et qualifier les performances du système EGNOS en opération depuis 2011,  ainsi que les évolutions prévues dans le cadre du développement de la deuxième génération d’EGNOS (EGNOS V3), en cours depuis Janvier 2018 , qui sera le premier système de cette famille (appelée SBAS : Satellite Based Augmentation System) qui augmentera non seulement la constellation GPS (comme le système EGNOS actuel) mais également la constellation Galiléo.

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S. DESBIOS, METEO France

Courant 2018 l’OACI a mis en place un service d’alerte afin d’informer l’aviation civile internationale sur les effets des évènements solaires sur les occupants d’aéronefs (radiation), sur les récepteurs GNSS et sur les communications satellite et HF. Ce service fonctionne sur le principe du franchissement de seuils par des paramètres ou quantités permettant de caractériser les effets des phénomènes. Dans sa démarche de sélection des centres fournisseurs de ce service, l’OACI s’est appuyé sur des experts en météorologie de l’espace et en audit expertise de l’OMM qui ont audité les Etats candidats. En parallèle, l’OACI a rédigé un Manuel sur l’information de météorologie spatiale, destiné aux usagers du nouveau service.

L’OACI a aussi chargé la DGAC française de rédiger un document sur les évènements exceptionnels et leurs effets sur l’aviation civile.

De son côté, l’OMM poursuit ses activités d’identification des capacités d’observation et de prévision des phénomènes de météorologie de l’espace et contribue à l’éducation dans le domaine.

En France, le groupe de travail sur la météorologie de l’espace (GTME) constitué en mars 2015 à la demande du président du CNES et organisé en cinq sous-groupes thématiques dont Espace et Aviation civile, a rendu son rapport. Celui-ci sera présenté aux participants. Puis le groupe a été reconduit en 2018, en tant que Groupe de Coordination en Météorologie de l’Espace (GCME).

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