Es2- Systèmes aérospatiaux suborbitaux et orbitaux réutilisables : préparer la nouvelle frontière de l’aviation et de l’espace

Afin de préparer une potentielle exploitation commerciale de systèmes aérospatiaux avancés (suborbitaux, lanceurs réutilisables) des groupes de travail internationaux et français sont à l’œuvre pour, à la fois, dresser l’état des lieux dans ce domaine et lancer des réflexions en vue d’un futur cadre réglementaire pour leur exploitation.

L’avènement des vols suborbitaux commerciaux pourrait finalement intervenir en 2018. Ces systèmes aérospatiaux, habités ou non, couvriront une large palette de missions. Tout d’abord dans le domaine de la recherche et des technologies, par exemple en embarquant des expériences en microgravité pouvant durer 3 à 4 minutes, contre environ 25 secondes pour les vols paraboliques. Ensuite. Les vols suborbitaux pourront également permettre l’entraînement des astronautes professionnels aux missions orbitales. Ce premier type de mission pourrait évoluer vers le lancement de charges utiles légères vers l’orbite basse au moyen de concepts dits « aéroportés ».

Après la déception que fut le Space Shuttle la réutilisation semble progresser pour la mise à poste de charges utiles élevées. Les projets se sont multipliés depuis les avancées de SPACEX. La société américaine SPACEX qui opère le FALCONS 9 à décollage et atterrissage vertical (VTVL) a initié une vague d’étude de concepts variés. On pense notamment au NEW GLENN et à CALISTO (VTVL), au VULCAN et ADELINE (VTHL).

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