Nm2- La propulsion électrique spatiale : évolution ou révolution ?

Les principaux maîtres d’œuvre de satellites mondiaux ont désormais annoncé, voire déjà lancé, leurs premiers satellites « tout électrique ». C’est le cas notamment de Boeing, avec un lancement en février 2015, et d’Airbus D&S, avec un lancement en juin 2017. Ces satellites s’appuient principalement sur des technologies de propulsion par plasma. Quel est le potentiel, et quelles sont les limites des changements apportés ?

Complément sur le contenu possible du débat qui suivra l’exposé :

  • La propulsion électrique spatiale permet de réduire la masse au lancement pour une même capacité à poste, ou d’augmenter la capacité à poste pour une même masse au lancement, ou encore d’augmenter la durée de vie à poste du satellite. L’une de ces stratégies va-t-elle l’emporter sur les deux autres ou vont-elles être combinées ?
  • Le marché va-t-il se « contenter » de capitaliser sur ces gains immédiats sans changer les stratégies de mise à poste, ou bien au contraire les changements liés à l’introduction de cette technologie vont-ils s’étendre aux stratégies d’injection par les lanceurs ?
  • Tous les satellites seront-ils demain « tout électrique », ou au contraire restera-t-il une part significative de satellites à propulsion chimique standard ?

Dans le même domaine de discussion :